Seul sol où je demeure
Seule terre où je m’enracine
Seul terreau pour enfouir ma douleur
Seul sous-bois où me perdre, seule source citadine
De mes pensées seule écorce
Du berceau de mes voeux le seul bois
Seule porte sacrée que je force
Seul échafaud où j’aille, seule faille que je sois